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Irène d'Hérens Passions du Val d'Hérens

TOUR DU VAL D'HERENS

Irène Gutmann
15 OCTOBRE 2016
Ce que l'on voit par la vitre du car postal
Texte de Maurice Zermatten
Car postal - ancienne et nouvelle gare de Sion
Car postal - ancienne et nouvelle gare de Sion
Car postal - ancienne et nouvelle gare de Sion

Car postal - ancienne et nouvelle gare de Sion

TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS
DEPART en car de la gare de Sion 
"Ce que l'on voit par les vitres du car"

Le premier coup d'oeil vraiment charmé, le voyageur du car postal en partance pour le Val d'Hérens c'est sur Valère qu'il le jette. Tandis que, de la poste de Sion, il se dirige vers le Rhône, il ne peut se lasser d'admirer l'église debout sur son socle de rocher, à 100 m au-dessus de la plaine, si belle si simple qu'on emporte avec soi cette image d'une rare perfection.
Du reste, elle n'est point jalouse du plaisir qu'elle dispense et ne se presse pas de disparaître. Le car se rapproche du rocher qui la porte tout en se dirigeant vers le fleuve, et le sanctuaire semble grandir, toujours plus merveilleux dans l'isolement où il se tient. Puis, on coude à droite ; le pont enjambe les belles eaux vertes ou blondes, suivant les saisons, et l'on tourne le dos, un moment, à la ville. Un moment à peine, car la route, maintenant, monte vers Vex à flanc de coteau et le spectacle est de nouveau sous nos yeux de la collégiale souveraine.

Maurie Zermatten

Valère
Valère
Valère

Valère

Le car, tandis que nous nous penchons vers la plaine, continue de grimper. Il revient sur lui-même et nous permet de découvrir Sion tout entière. Étalée au pied des collines, belle sous ses toits bleus, descendant du coteau vigneron vers les verges, atteignant le fleuve, passant même le fleuve, et chauffant au brûlant soleil ses vieilles demeures que ceinturent maintenant une foule de constructions nouvelles. Des remparts médiévaux, la cité essaima dans toutes les directions. Vue d'ici, la capitale deux fois millénaire paraît jeune tant elle s'est développée cette dernière décennie. Mais le moment est venu de regarder vers ailleurs.

Maurie Zermatten

 

TOUR DU VAL D'HERENS

En effet, la route, une fois encore, l'avant-dernière, tourne sur elle-même. Nous roulons de nouveau vers l'est avant de mettre le cap résolument vers le sud. Et d'un coup d'oeil, nous embrassons la grandiose vallée du Rhône, l'immense éventail du coteau de la rive droite, ses vignes qui montent de muraille en muraille jusqu'aux premiers villages, ses vergers, ses forêts, la chaîne bernoise qui frange leciel. Vastes perspectives qui s'ouvrent jusqu'au faîte en dent de scie du Bietschnorn.

Et nous voilà dans la forêt de pins à l'écorce rousse, mêlés des premiers sapins. Dans le silence des bois, nous gagnons l'épaulement de la vallée.
C'est un cri de surprise qui s'échappe, souvent, de la bouche des voyageurs, quand ils découvrent brusquement le Val d'Hérens.. Ils s'élevaient dans les taillis et les bois et tout à coup, ils débouchent en pleine lumière. Et tout à coup, la vallée profonde est devant eux, belle, immense vaisseau creusé au flanc des montagnes butant de la proue contre la pyramide étincelante de la Dent Blanche. Un cri de surprise qui est en même temps un cri d'admiration.

Tout vous est donné à la fois. On ne sait plus où regarder, tant de merveilles vous sollicitent. Il y aurait d'abord, presque au bord de la route, la vieille église de Vex, solitaire au-dessus des précipices, et si charmante dans sa solitude, au milieu des petites croix du cimetière, que l'on voudrait bien s'arrêter et lui faire une visite.

Maurie Zermatten

 

Eglise de Vex
Eglise de Vex
Eglise de Vex
Eglise de Vex
Eglise de Vex
Eglise de Vex

Eglise de Vex

C'est probablement la plus ancienne église de la contrée. Mais le car roule à bonne allure vers le Midi. Voici le village de Vex, bien blotti dans un pli de la pente, douillettement entouré de vergers qui le couronnent de leu abondance. Au-dessus de lui, on découvre les clairières des Mayens-de-Sion, les jolis chalets où les Sédunois passent les semaines brûlantes de l'été.

Maurie Zermatten

 

La route a cessé de monter ; ou si elle monte, c'est à peine. Elle ondule tout à son aise sur les plis de la côte, jouant avec des dépôts de moraines, s'ombrant de vernes, effleurant les champs et les prés, jetant ses ponts sur les torrents.

Le spectacle, ici, est à notre gauche. Le regard plonge jusqu'à la rivière. Jusqu'à cette Borgne où jaillissent des sources d'eau chaude, et remonte. Il y a d'abord une coupure de deux ou trois cents mètres de rochers où, çà et là, cascadent des ruisseaux. Puis des prés, des champs, des forêts, ces belles forêts de mélèzes, si légères, si aériennes qu'on éprouve toujours l'envie de s'y promener. Puis enfin, les villages, ces villages secs et noirs de la rive droite, si brûlés de soleil depuis des siècles qu'ils ressemblent à de beaux pains de seigle ayant prolongé quelque peu leur séjour au four banal.

Maurie Zermatten

Fours banaux La Luette - Liez - Eison
Fours banaux La Luette - Liez - Eison
Fours banaux La Luette - Liez - Eison

Fours banaux La Luette - Liez - Eison

Qu'il ferait bon vivre, se dit-on, dans ces lieux paisibles, si ensoleillés qu'on voit les arbres fruitiers monter en touffes jusqu'au-delà des maisons. Et nous, toujours sur notre rive gauche, assis dans notre salon roulant, nous regardons toujours vers ces rives lumineuses qui nous font face, vers ces villages qui nous dominent.

Voici Suen au nom brusque et étrange, serré sur sa colline, si serré que toutes ses maisons semblent ne former qu'une maison, dont le clocher de la chapelle serait la cheminée. Village presque noir, suspendu au-dessus de la pente, et si vieux, sans doute, qu'il ne sait plus quand il est né.

Nous allons dans notre car et nous regardons maintenant à notre gauche, le village de Sain-Martin. Il a placé ses chalets et ses granges le long de la route, de part et d'autre de la route, et il est collé à la pente, agrippé à la pente, comme un rucher.

L'église est au bout des maisons, blanche après les chalets sombres, grain d'argent à chapelet de bois. Et tout à coup, nous cessons de regarder là-haut parce que le spectacle est de nouveau de notre côté.

Maurie Zermatten

Eglise de Mase
Eglise de Mase
Eglise de Mase

Eglise de Mase

A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen
A travers Suen

A travers Suen

A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin
A travers Saint- Martin

A travers Saint- Martin

Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne
Pyramides d'Euseigne

Pyramides d'Euseigne

L'Egypte a les siennes, sans doute, mais elles sont à peine plus célèbres que celle-ci. Qui ne les a pas admirées dans son manuel de géographie ? Elles sont reproduites partout, ces crêtes de coq que la moraine a suscitées dans ces landes sauvages, que la pluie et la neige, au long des siècles, ont taillées en pleine pâtes comme si elles s'étaient amusées à fabriquer des jouets. Là, elles ont mis une calotte de pierre, un vieux bonnet de caillou qui demeure en équilibre, depuis des milliers d'années, à la pointe d'une flèche. Ailleurs, le bonnet est tombé, non qu'un artilleur imbécile, comme on le raconte, l'ait pris pour cible (d'où aurait-il pu le faire ?) mais parce que le support, à force de s'aiguiser, a lâché. La frange dure comme du béton est restée, néanmoins. Pour passer, la route a dû creuser son tunnel, forer son trou de taupe. Au-dessus d'elle, la moraine a tenu bon et les Pyramides, haute flamme, frange pétrée, demeurent bien droites dans le ravin solitaire dont elles sont comme un mystérieux ornement.

Et voici le hameau, Euseigne, presque neuf car un incendie le ravagea, vers la fin de la première grande guerre, et l'architecte qui le reconstruisit le coiffa de tuiles rouges. La route le coupe en son milieu et file, toujours sur sa courbe de niveau, s'engageant de nouveau, face à Saint-Martin, dans cette région assez sauvage que domine le hameau de la Crettaz, le bien nommé.

Maurie Zermatten

La Luette ! Quel joli nom pour ces quelques maisons adossés à la pente, devant une immense forêt de sapins qui descend jusqu'à la rivière. Ce fond de vallée, l'hiver, pendant quelques jour, est privé de soleil. C'est pourquoi Ramuz sous le nom de Saint-Martin-d'en-Haut, a peint La Luette dans « Si le Soleil ne revenait pas... »

Maurie Zermatten

 

A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette
A travers La Luette

A travers La Luette

Un pont , Le Pont Noir, franchit la Borgne ; nous passons sur la rive droite, plus ensoleillée, traversons Praz-Jean que domine des pentes dénudées où demeurent accrochés les baraquements d'une mine de plomb argentifère qui eut sa chance au cours des première grande guerre. La vallée, une seconde fois, se resserre.

Maurie Zermatten

A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean
A travers Praz-Jean

A travers Praz-Jean

L'entrée d'Evolène est gardée par une ravissante chapelle de la Garde qui s'élève un peu au-dessus de la route, au bord d'un sentier qui conduit à Saint-Martin. Cette chapelle, avec son porche à colonnades, est l'une des plus typiques de la vallée, voir du Valais.

Tout à coup le paysage change ; il était sauvage, grandiose de solitude et de parois de rochers : le voici doux et riant, ouvert à la lumière, composé de prairies à peine inclinées : c'est le plateau d'Evolène.

Toute la vallée est faite de ces contrastes. Dans le défilé de la Garde, le voyageur pouvait penser qu'il ne verrait jamais plus la douceur des prairies. Or, rien n'est plus accueillant que la grande clairière qui, sur près de cinq kilomètres, se relève jusqu'aux Haudères.

Jusqu'à l'heure où le tourisme, vers 1860, pénétra dans ces solitudes. Evolène n'était qu'un village comme les autres, un entassement de chalets noirs le long d'un chemin. Avec les touristes, s'implantèrent les hôtels, grandes maisons de pierre au milieu des maisons de bois. Deux vies dès lors se côtoyèrent, celle des indigènes, qui n'a pas beaucoup changé, celle des « estivants » qui, dès le mois de juin, accourent par centaines. L'été, les deux modes d'existence se frôlent, se compénètent. Vient l'automne. Un à un, les hôtels ferment leurs portes ; les « étrangers » désertent ces lieux qui retombent dans leur tranquillité séculaire. Evolène n'est plus, pendant les trois quarts de l'année, qu'un village paysan de la montagne, comme les autres.

Qu'elles sont belle, les filles d'Evolène, dans leurs atours de fête ! Fraîche, elles vont à la messe comme des princesses à l'opéra. On admire leur finesse, leur élégance instinctive. Elles ont une grâce délicate qui ne manque jamais de séduire.

Maurie Zermatten

La Tour - Ouverture sur Evolène - Façade évolènarde
La Tour - Ouverture sur Evolène - Façade évolènarde
La Tour - Ouverture sur Evolène - Façade évolènarde

La Tour - Ouverture sur Evolène - Façade évolènarde

TOUR DU VAL D'HERENS

Mais le car reprend sa course jusqu'au Haudères, entre les prés. Ravissante promenade ! sur la gauche, on se montre le délicieux hameau de Lannaz dont la chapelle à colonnades attire les promeneurs ; sur sa droite, on devine les petits chemins qui conduisent aux villages d'en haut... Au-dessus des parois de rochers, en effet, se trouvent Villa, La Sage, la Forclaz. Plus haut, les Mayens. Plus haut encore, les cols dont l'un, celui du Torrent, permet de gagner le Val d'Anniviers.

Et nous voici à la Tour, nous voici, deux minutes plus tard, aux Haudères. La route ne va pas ; d'ici vers Ferpècle et vers Arolla, jusqu'à hier, on allait à pied. Les grands travaux qui s'exécutent au fond des deux vallées ont réclamé la jeep, ce mulet motorisé du Valaisan moderne. Le car, lui, fait demi-tour Il va rejoindre sa base par la route que nous venons de suivre.

Maurice Zermatten

Magique petit village de Lannaz
Magique petit village de Lannaz
Magique petit village de Lannaz
Magique petit village de Lannaz

Magique petit village de Lannaz

Les Haudères sont au pied d'une couronne prestigieuse de cimes dont la plus illustre et la plus belle est la Dent Blanche. La Dent Blanche est vraiment la reine de cette vallée d'Hérens qu'elle domine du haut de sa formidable pyramide. Mais quand on lève les yeux, on aperçoit la masse noire des Veisivi ; la chaîne se prolonge vers l'Aiguille aérienne de la Za... Dès que l'on monte un peu sur les flancs de la vallée, on découvre l'arête luisante de la Dent d'Hérens, l'éventail du Pigne d'Arolla, le cône tronqué du Mont-Collon... Autant d'ascensions proposées aux alpinistes qui ont fait d'Arolla l'un des centres les plus attachants de ralliement.

Maurice Zermatten

La Dent Blanche - Le Mont Collon et L'Aiguille de la Tza en hiver
La Dent Blanche - Le Mont Collon et L'Aiguille de la Tza en hiver
La Dent Blanche - Le Mont Collon et L'Aiguille de la Tza en hiver

La Dent Blanche - Le Mont Collon et L'Aiguille de la Tza en hiver

A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères
A travers les Haudères

A travers les Haudères

Au retour vers Sion, et avant d'arriver à Praz-Jean, choisissons de descendre par la Rive droite. D'un coup d'épaule, le car nous fait grimper à Saint-Martin, en passant par le hameau de Liez, très exactement juché sur sa colline. Eison, Trogne, à notre droite, sont perchés très haut, en bordure des mayens ; voici Saint-Martin, enraciné dans cette pente brûlante dont les chemins sont bordés d'absinthe et de thym. Nulle part le Valais n'est plus sec ni plus chaud que sur ces côtes de feu où les étés flambent comme des torches. Beau pays brûlé, dans la rigueur de ses murailles de pierres sèches, l'éclat rouge de ses pavots, la lumière intense de son ciel. Très différent d'Evolène, Saint-Martin évoque davantage une Provence aux lignes implacables.

Au-dessus du village, on devine les forêts claires de mélèzes, si gaies dans leur légèreté.

Maurice Zermatten

A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez
A travers Liez

A travers Liez

A travers Trogne
A travers Trogne
A travers Trogne
A travers Trogne
A travers Trogne
A travers Trogne

A travers Trogne

A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison
A travers Eison

A travers Eison

nous regardons maintenant d'en haut la route que nous suivions à la montée; nous nous amusons de ses lacets, nous nous étonnons de son audace. Voici de nouveau les Pyramides, mais lointaines ; et voici, à notre hauteur, mais sur l'autre rive, Hérémence site gros village noir sur la pente, Cerise, Mâche... La large vallée nous sépare. Comme on comprend que les légendes aient créé ces personnages fabuleux qui, d'un coup d'aile, se portaient d'ici jusque là-bas...
Et nous descendons. Voici Suen, que nous voyions d'en bas, voici Mase, admirable sur son versant exposé à la lumière du sud...

Pour Vernamiège et Nax, il faut remonter un peu. Nax occupe, sur l'éperon de la vallée du Rhône, au tournant qui joint le Val d'Hérens à la vallée du Rhône, une position identique à la position qu'occupe Vercorin. Belvédère impressionnant, balcon de roche et de prairies avancé sur la plaine, d'où se découvrent les vastes perspectives qui vont du Bietschhorn à la chaîne du Mont-Blanc.

Laissons-nous glisser jusqu'à la plaine. Les pins montent à notre rencontre ; pas à pas, on remarque que la flore change.

Voici la vigne, la plus haute vigne qui vient à nous avec ses grappes jusqu'à 800 mètres d'altitude; voici Bramois, dans son immense verger qui se nourrit des alluvions de la Borgnes, des terres arrachées au Val d'Hérens... La Borgne va se perdre dans le Rhône, à deux kilomètres d'ici, repoussant le Rhône vers la rive nord, l'acculant au rocher de Tourbillon qui le renvoie vers le sud.

Maurice Zermatten

Vignes de Bramois
Vignes de Bramois
Vignes de Bramois

Vignes de Bramois

L'autre, c'est le voyage de notre imagination. Nous n'avons pas quitté la route, mais maintenant plus rien ne nous arrête. Les yeux fermés, nous entrons dans les chalets, nous conversons avec les hommes, nous partageons leurs travaux, suivons les petits chemins qui montent aux mayens et aux alpages...

Maurice Zermatten

TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS
TOUR DU VAL D'HERENS

FIN DU VOYAGE

EN CAR POSTAL

TOUR DU VAL D'HERENS

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